Gefira #39: Sécurité

25.00



  • La sécurité nationale contre les nations
  • Accords et organisations internationales
  • Le capitalisme pervers de l’UE
  • La capacité de défense de l’Europe
  • Après 1500 ans, les Européens ne comprennent toujours pas la réalité
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Description

La sécurité est presque synonyme d’indépendance ou de liberté. On ne peut être indépendant ou libre si on est privé du droit ou de la capacité de contrôler son destin. Qu’est-ce que cela signifie d’être maître de son destin ? C’est pouvoir persister dans l’existence, préserver le patrimoine, prendre des décisions souveraines, disposer librement des ressources matérielles et humaines, mener les politiques souhaitées en vue d’atteindre des objectifs précis. Rien de tout cela n’est donné une fois pour toutes : une nation est toujours sous la menace d’être privée de sa souveraineté, de son indépendance – en un mot : de sa sécurité. La sécurité est généralement considérée comme la capacité de défendre ses intérêts d’une manière militaire. Un tel point de vue est certes légitime, mais la sécurité peut aussi être compromise ou minée par une myriade d’autres actions liées à l’économie, à la politique internationale ou à la noosphère. Le problème de la sécurité doit reposer sur l’hypothèse que le monde est divisé en plusieurs entités et que les intérêts de ces entités sont en conflit. Cette dernière peut résulter de la mauvaise volonté de quelqu’un (un dictateur proverbial et effrayant qui a un désir de conquête militaire) ou de la nature même des choses : les nations, les entreprises, les groupes – tout comme les individus – sont en compétition.

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