« Ring out the old, ring in the new », écrivait un poète. L’année 2019 comme un chef d’Etat sortant dont le mandat arrive à son terme et à sa place, 2020 est à venir. La nouvelle année reprendra là où l’ancienne s’arrêtera. Parmi les nombreuses préoccupations auxquelles nous avons dû faire face au cours des douze derniers mois, et auxquelles nous devrons faire face au cours des douze prochains mois, il y a la question de la sécurité nationale ou individuelle. Que cela nous plaise ou non, le monde est animé par des conflits : des groupes particuliers, sociaux, raciaux, économiques, confessionnels, idéologiques et nationaux ont nécessairement des intérêts divergents et contradictoires, et se positionnent volontairement ou mal intentionnellement sur une trajectoire de collision avec leurs concurrents à différents niveaux d’activité humaine.
Le numéro de décembre du Gefira met l’accent sur la sécurité de l’État ou de la nation, car si elle peut être garantie, si les gouvernements ont une forte emprise sur les sociétés et les entités politiques, religieuses, idéologiques et économiques opérant au sein et en dehors des nombreux États, si les gouvernements peuvent régler de manière diplomatique les différends entre pays, alors les chances sont relativement grandes que les énormes bouleversements causés par les petits acteurs soient arrêtés dans leur élan.
La sécurité est l’envers d’une même médaille où le conflit est son revers. Comme on ne peut pas se débarrasser de la face défavorable, la seule chose que l’on puisse faire, c’est de trouver un équilibre entre les deux. Nos auteurs se sont penchés sur les menaces à la sécurité, aux multiples facettes, auxquelles les gouvernements devront se préparer en 2020. Lire plus
Au sommaire du Bulletin Financier Gefira #39 disponible dès maintenant
- La sécurité nationale contre les nations
- L’OTAN face à la fin ?
- Après 1500 ans, les Européens ne comprennent toujours pas la réalité